Grimpeuses de tête

Une année d'aventures rocheuses au féminin

Les témoignages de la première équipe des "Grimpeuses de Tête"

Un an s'est écoulé depuis la création de « Grimpeuses de Tête », un cycle de formation à l'escalade sur deux ans porté par le CD38. Son objectif ? Accompagner des grimpeuses assidues vers l'autonomie et le perfectionnement en grande voie pour qu'elles deviennent les leaders en falaise de demain. À mi-parcours, un panorama de témoignages partagés par les membres de cette aventure 100 % féminine du CD38.

Le groupe de Grimpeuses de Tête est composé de cinq femmes dotées de parcours sportifs variés, sous l'encadrement de l'inébranlable Liliya Yankova, BE Escalade, et Camille « la force tranquille » Ducrot, co-encadrante.

« Nous sommes toutes différentes. Expérience de vie, personnalité, objectifs et rêves… Certainement que le lien qui nous unit vient de notre volonté, inconsciente ou non, de progresser, d'oser et de sortir de notre zone de confort. C'est ça l'aventure avec les Grimpeuses de Tête : une expérience de dépassement et de confiance, une bien belle aventure humaine! »

L'égalité dans la montagne dépasse le simple fait d'enfiler un baudrier : elle passe aussi par la possibilité d'oser, d'échouer, de galérer, de guider, de participer aux conversations qui font évoluer le sport.

« Lorsqu'on se retrouve en non mixité, on ose plus y aller : le jugement, qu'il soit interne ou externe, disparaît, et c'est là qu'on se rend compte que oui, nous aussi on sait faire des grands mouv' et tirer sur les bras… Pour ma part, c'est une pression interne que je ressens. Cette expérience est donc un gros travail sur ma confiance en moi qui me permet de sortir de ma zone de confort en toute sérénité, entourée d'une bienveillance. »

Encadrer des grimpeur·se·s, équiper des voies, contribuer aux grands parcours… L'engagement des membres de Grimpeuses de tête va au-delà leur propre pratique ; elles s'investissent toutes en tant que bénévoles dans les diverses actions de la FFCAM de l'Isère.

« J'étais extrêmement motivée par l'équipement et le rééquipement de voies d'escalade. Lorsque j'ai vu que cette activité était accessible via la FFCAM, j'ai sauté sur l'occasion. J'ai pu participer à quelques sessions de rééquipement et découvrir ce monde très différent de l'escalade, mais si essentiel ! Je travaille actuellement à organiser un projet de rééquipement… si possible avec d'autres femmes impliquées ! »

Pour les Grimpeuses de Tête, la formation, c'est la transmission.

« J'ai ‘découvert' la montagne dans ma vie d'adulte, et je me suis toujours fait emportée par des personnes — le plus souvent des hommes — qui connaissent la montagne depuis tout jeune. Grâce à cette formation, je me sens plus légitime pour assumer les responsabilités organisationnelle et sécuritaire pendant mes sorties de grimpe, mais aussi pour faire découvrir la falaise aux autres ! »

Quelle suite pour les membres du groupe ?

« J'espère que l'aventure ne fait que commencer, que d'autres filles attraperont la corde au vol et grimperont, elles aussi, sans peur et sans barrières. Parce que les Grimpeuses de Tête, ce n'est pas juste un groupe, c'est une cordée infinie, un élan collectif... et un sacré beau prétexte pour toujours viser plus haut ! »

Le témoignage long d'une des participantes du groupe Grimpeuse de tête 2024-2025

"Dans un groupe féminin, on développe un super-pouvoir : la confiance en soi."

Nana dans les montagnes et pourquoi ?

Mon vrai voyage commence suspendue dans le vide, les mains cramponnées à une prise douteuse, les pieds cherchant désespérément un point d'appui. Pourquoi me retrouver ici, à grimper comme une chèvre en liberté plutôt que de siroter un mojito sur une plage paradisiaque ? La réponse est simple : parce que l'appel des sommets et des copines qui gueulent "ALLEZ, TU L'AS !" est bien plus fort que celui du farniente.

C'est quoi le groupe des Grimpeuses de tête ?
"Grimpeuses de tête" est un projet porté par le Comité Isère de la FFCAM dans le but de former des femmes qui souhaitent se perfectionner en escalade en grande voie. C'est un groupe conçu pour permettre aux grimpeuses d'acquérir plus d'autonomie et de prendre confiance en elles dans un milieu souvent dominé par les hommes. Plus qu'un simple programme de formation, c'est une aventure humaine, un espace d'entraide et de progression.

Pourquoi un groupe féminin ?
Tout a commencé un jour de grande frustration. Trop de fois j'ai entendu : "Tu veux que je t'explique comment mettre ton baudrier ?" ou "Tu veux que je te montre comment assurer correctement ?".
Parce que visiblement, avoir une paire de seins annule toute capacité à apprendre l'escalade. J'ai rejoint le groupe des Grimpeuses de tête, un collectif où l'entraide et la progression sont au cœur de l'expérience. Un groupe féminin où personne ne te prend de haut... sauf si c'est pour t'encourager du sommet de la voie, évidemment !

Se cacher derrière le dos des mecs ?

Non merci. L'épisode du parking du rocher Saint-Julien reste gravé dans ma mémoire. On arrive, prêtes à en découdre avec la falaise et là, un mec nous regarde et demande où est notre encadrant. Traduction : "Vous savez grimper toutes seules, vous?". Puis, avec un sourire en coin, il ajoute : "Il va faire chaud sur la falaise aujourd'hui...", insinuant qu'on ferait mieux de faire demi-tour. On acquiesce poliment pendant qu'il se moque en douce. Quelques minutes plus tard, on le voit clipper sa dégaine tout transpirant à l'envers et râler que la corde ne passe pas bien. Finalement, ce jour-là, la vraie leçon d'escalade, ce n'est pas nous qui l'avons reçue.

Les gènes de confiance
Dans un groupe féminin, on développe un super-pouvoir : la confiance en soi. Ici, pas de « t'es sûre que tu peux ? » mais plutôt du « je te tiens, vas-y fonce ! ». Ce n'est pas juste une question d'escalade, c'est une question de vie. Parce qu'entre deux longueurs, on parle aussi de boulot, de choix de vie, d'expériences partagées. Et croyez-moi, sur une vire à 50 mètres du sol, les discussions deviennent rapidement profondes.

Un encadrement féminin, une nécessité?
L'un des plus beaux résultats de notre groupe, c'est d'avoir créé un espace où les filles peuvent se sentir en sécurité. Certaines d'entre nous ont été mises en danger par des "Mister Bean" persuadés de tout savoir. Moi, j'avais juste besoin de me sentir en confiance après avoir été agressée par un mec et d'éviter de me retrouver entourée d'hommes. Ici, on grimpe entre nous, sans ego mal placé, sans regard condescendant. Juste du soutien et de la bienveillance. Et cette confiance change tout. Elle m'a permis de repousser mes propres limites, de me retrouver face à mes peurs et de les affronter.

Une victoire personnelle marquante?

Saint-Léger, une voie en 6A, posée sur coinceurs. La peur qui monte, les jambes qui tremblent, le doute qui s'installe. J'ai attendu Liliya crier "T'es une machine !", et là, quelque chose a basculé. J'ai serré les dents, trouvé mes appuis, et j'ai fini la voie. Une victoire personnelle intense, une leçon sur le dépassement de soi que seule l'escalade peut offrir. Et puis, il y a celles pour qui grimper semble aussi naturel que marcher.

Mimi, l'isarde d'Aix-les-Bains

Ce jour-là, on grimpe au-dessus d'Aix-les-Bains sur une dalle en 6A bien technique. Et là, Mimi, discrète, posée, tranquille, enchaîne la voie avec une fluidité déconcertante. Aucune hésitation, aucun stress. On l'a toutes regardée avec admiration (et un peu de jalousie aussi). "La force tranquille", c'est définitivement son surnom.
À l'opposé, il y a Liliya. Pas forcément la plus silencieuse ni la plus posée, mais celle qui sait toujours détendre l'atmosphère avec ses répliques aussi inattendues que percutantes.

Liliya et ses phrases cultes...
Parmi les moments mémorables, il y a les perles de Liliya. Un jour, en plein effort, elle nous sort : "Serre les fesses et grimpe, c'est que du bonheur !". À ce moment précis, j'étais en train de lutter contre la gravité et mes propres doutes... mais impossible de ne pas éclater de rire. Une autre fois, alors que nous étions en bas de la falaise, elle nous demande avec son sérieux habituel : "Quelle voie voulez-vous faire... sans voir le diable ?" Un instant de silence, puis un fou rire général. Liliya et ses lapsus magiques, toujours là pour alléger l'effort !" Mais au-delà de ses phrases cultes, elle incarne aussi l'esprit de ce groupe : progresser, se soutenir et transmettre.

Est-ce qu'elles vont encadrer par la suite ?
La réponse est un grand OUI. On ne veut pas juste profiter entre nous, on veut aussi redonner ce qu'on a reçu. Aujourd'hui, on s'investit dans nos clubs, on apprend aux pratiquants à grimper, à assurer, à avoir confiance. Et qui sait, demain, ce seront ces femmes qui reprendront le flambeau ? Mais encadrer, ce n'est pas seulement transmettre des techniques. C'est aussi s'impliquer, prendre des décisions et faire évoluer notre place dans ce milieu.

Sommes-nous les dirigeantes de demain ?
Si diriger, c'est inspirer, alors oui, on l'est déjà. Mais au-delà de ça, nous avons aussi l'ambition de prendre les fonctions de direction au sein du Club Alpin Français, de participer activement aux décisions et à l'organisation de la pratique de l'escalade. On montre qu'on peut exister dans ce sport sans être des exceptions. On construit une sororité verticale, on s'entraide et on repousse les limites, ensemble. Mais si nous en sommes là aujourd'hui, c'est aussi grâce à celles qui nous ont montré l'exemple, celles qui nous ont guidées avec exigence et bienveillance

Nos encadrantes, piliers du groupe

Derrière chaque progression, il y a des encadrantes incroyables. Liliya, pleine de vie, nous donne les conseils justes pour nous faire progresser. L'exigence est indispensable dans ce milieu où nous tenons nos vies entre une corde et un relais. Elle le sait, et c'est pourquoi elle est si précieuse pour nous. Quant à Camille, c'est une boule d'énergie qui nous pousse toujours à aller plus haut et à ne jamais choisir la facilité. Grâce à elle, on ose tenter des cotations plus élevées et sortir de notre zone de confort. On grimpe, on transmet et surtout, on ouvre la voie, car l'avenir est déjà là. Aujourd'hui, notre équipe s'agrandit encore. Ella, la petite de Liliya, et Malo, le fils de Camille, font déjà partie du groupe, observant nos exploits avec leurs grands yeux curieux. Le futur s'annonce prometteur. Ils grandissent entourés de cordes, de mousquetons et de rires, absorbant sans même s'en rendre compte l'esprit de notre groupe. Nous espérons leur transmettre, dès le plus jeune âge, les valeurs d'égalité et de respect, pour qu'ils grandissent dans un monde où filles et garçons ont les mêmes opportunités, que ce soit sur une paroi ou ailleurs.

Ce groupe, c'est bien plus que de l'escalade : c'est des amies en béton, du soutien sans faille, des fous rires suspendus et une envie furieuse de transmettre. J'espère que l'aventure ne fait que commencer, que d'autres filles attraperont la corde au vol et grimperont, elles aussi, sans peur et sans barrières. Parce que les Grimpeuses de tête, ce n'est pas juste un groupe, c'est une cordée infinie, un élan collectif... et un sacré beau prétexte pour toujours viser plus haut !

Première sortie des Grimpeuses à Buis-les-Baronnies

Première sortie des Grimpeuses de tête, racontée par Camille Ducrot, co-encadrante du groupe:

Ce weekend de l'Ascension a été l'occasion de regrouper pour la première fois les six membres du groupe Grimpeuses de Tête et leurs deux encadrantes.

Nous avons révisé les manipulations de corde à la Pierre Champ Bertin puis avons décollé pour trois jours de mise en pratique à Buis les Baronnies. Malgré le temps gris et pluvieux du premier jour, les filles étaient à fond pour travailler l'installation des relais, les descentes en rappel et les remontées sur corde. Nous avons également fait un point sur le matériel de chacune et sur les EPI.

Ensuite, nous avons pu sortir les tee-shirts et profiter des belles longueurs du Rocher Saint-Julien et de l'Aiguille de Buis. En mixant les cordées, pour se rencontrer et apprendre à grimper ensemble, nous avons été au secteur Bandar Fou grimper l'Aéroplane, la Tao et les Piliers Gris, puis à celui de la Rampe avec La Xafred (qui nous a bien entamé les bras et parfois le mental) et la Bouscaude directe, au secteur de la Grotte dans l'Espadon et le Gastronome et enfin à l'Aiguille de Buis. Les filles ont pu se challenger dans des envolées en dalle en 6a ou des bombés à bras en 6b.

Toutes les filles ont toutes réussi à grimper dans leur niveau max en tête, poussées par les encouragements et le soutien du groupe, allant parfois chercher de beaux vols impressionnants!

Ces trois jours leur ont permis de bien s'approprier la mise en place de relais parfaitement ergonomiques et tout à fait au goût de Liliya Yankova, la BE qui nous accompagne. Les apéros et soirées en camping ont terminé de consolider la très bonne ambiance du groupe. Ainsi que les trajets dans des voitures bien pleines de matériel, de grimpeuses, de fraises et de projets de grimpe ;-)

Nous avons déjà hâte d'être au prochain weekend, pour continuer cette belle progression et en attendant, nous sommes parties pour grimper ensemble en salle ou en falaise pour travailler nos points faibles, remplissant tous nos weekends de projets de grimpe.

Bravo à toutes les participantes pour cette super ambiance et cette motivation incroyable!

Deuxième sortie à Chindrieux et au Col du Coq

Deuxième sortie des Grimpeuses de tête, racontée par Camille Ducrot, co-encadrante du groupe:

Deuxième weekend pour les Grimpeuses de Tête et toujours cette météo capricieuse du printemps 2024 qui nous oblige à nous décider au dernier moment. Direction la Savoie et la falaise assez récente de Chindrieux ce samedi 8 juin. Deux voies nous y attendent, côte à côte dans le 5c-6a. Si elles semblent manquer un peu d'ampleur, elles nous offrent de jolies longueurs très variées : en dalle, en traversée, sur des murs bien verticaux, avec des petites colonnettes, des bombés, de beaux dièdres et de belles écailles. Et surtout, elles nous permettent de bien travailler la recherche d'itinéraire, nos manip et la fluidité de notre progression. Une averse complexifie également la première longueur, heureusement que le calcaire est neuf et très adhérent. Arrivées en bas, quel plaisir de pouvoir se féliciter et aller profiter de la plage de Chatillon avant le retour, sous la pluie, à Grenoble. Cette journée nous a permis de bien fixer nos connaissances!

Dimanche 9 juin, la météo est toujours contre nous. La pluie est annoncée à 13h. Du coup le rendez-vous est fixé à 8h30 au col du Coq pour aller s'essayer à la pose de coinceurs dans la falaise école. Nous réussissons à monter en voiture juste avant la fermeture du col pour une course cycliste puis nous croisons les doigts pour ne pas prendre la pluie trop tôt. Le matériel réparti, les filles partent, bien équipées. Elles posent des cablés et des friends, se pendent dans leur baudrier dedans, et vont même jusqu'à prendre quelques beaux vols dessus. Beaucoup d'émotions et de fierté, mais aussi de peurs pendant cette séance. Elles se sont surpassées! La pluie n'arrivant pas, nous continuons notre séance jusqu'à ce que la fatigue nous rattrape et rentrons avec l'envie de se retrouver dans le Carroux en octobre et de grimper plein de grandes voies semi-équipées cet été.

Troisième sortie au Rocher de Goson et Pontamaffrey

Encore un beau week-end pour nos grimpeuses de tête qui ont pu profiter de l'arrière saison pour aller grimper aux alentours de Grenoble. Camille Ducrot, co-encadrante et monitrice grande voie FFCAM nous raconte leur week-end:

Deux weekends ont permis aux grimpeuses de se retrouver cet automne. Nous avons d'abord grimpé en grandes voies toutes ensemble au Rocher de Goson et à Pontamaffrey, en travaillant la fluidité des manipulations et de la progression. Nous nous sommes faites plaisir dans le beau calcaire neuf de Goson, à essayer des dièdres pas si simple et des longueurs finaudes et pas faciles à lire. Et quel plaisir d'arriver sur cette belle crète! Puis nous avons passé une journée sur le gneiss parfois athlétique de Pontamaffrey. Deux équipes se sont mises en place : celles qui voulaient tenter des voies difficiles en couenne et celles qui ont préféré tester leur efficacité en grande voie. Ca a été une belle journée, où nous avons défié les prévisions météorologiques qui nous annonçaient une pluie que nous n'avons jamais vu arriver.

Le weekend suivant a été l'occasion de travailler la pose de coinceurs à Saint Léger de Maurienne et les manips de corde bien compliquées sous la pluie. Mouflages, grands balanciers, secours vertical ont été de la partie et les cerveaux ont bien travaillés.

On se donne rendez vous pour des stages plus longs au printemps et pour des challenges grimpes cet hiver.

Grimpeuses de tête

Équipe Féminine d'Escalade Aventure Grandes Voies

"Grimpeuses de tête" est un projet porté par le Comité Isère dans le but de former des femmes qui souhaitent se perfectionner en escalade en grande voie pour devenir autonomes sur tous types de rocher. Le projet est destiné à des grimpeuses régulières et motivées. L'objectif de cette formation est d'une part la promotion de la pratique féminine de l'escalade en autonomie et d'autre part de donner envie aux participantes de s'impliquer dans la vie associative des structures de la FFCAM.

Conditions obligatoires : Pendant et à l'issue de ce stage de 2 ans, le comité de l'Isère demandera aux grimpeuses de s'impliquer dans la vie fédérale à travers un projet du Comité Isère si elles ne sont pas déjà fortement impliquées dans leur club (sorties ou participation à la vie du club,...)

L'encadrement de cette formation sera assuré par Liliya Yankova, Brevet d'Etat Escalade et initiatrice fédérale.

INFOS PRATIQUES

Nombre de places : 6

Âge : à partir de 25 ans (des exceptions pourront être admises en fonction des profils)

Conditions : licence FFCAM, candidature sur dossier et test de sélection.

Critères de sélection : bonne condition physique générale, autonome en falaise avec 6a à vue régulier, connaissance de l'escalade en grande voie avec réalisation d'une ou plusieurs grandes voies en second ou en leader.

Programme : choix et préparation de l'itinéraire, organisation du matériel, gestion de la cordée, gestion des approches et des retours techniques, maîtrise de la sécurité et des techniques de réchappe et de secours, apprentissage et acquisition d'expérience en terrain d'aventure, capacités d'encadrement pour un niveau découverte de la grande voie.

Coût du stage : Le coût de cette formation est de 550€/personne pour 2 ans de stage (environ 20 journées d'encadrement). Chaque stagiaire prendra en charge ses frais de déplacement, de logement et les repas, ainsi que la/les part(s) encadrante(s).

Il est possible de régler en plusieurs fois sans frais (2 à 4 paiements).

Calendrier des sélections :

Dossier d'inscription à télécharger ci-dessous et à renvoyer par mail à : contact@ffcam38.com
Les inscriptions sont clôturées. Merci à toutes les participantes!
Communication des personnes pré-sélectionnées: le 25 mars 2024.
Test technique en falaise et entretien individuel : le samedi 6 avril 2024.
Communication des personnes sélectionnées: le mercredi 10 avril 2024.

CALENDRIER DES SORTIES

Les destinations ainsi que le contenu spécifique de chaque sortie pourront être adaptés en début de formation entre les participantes et l'encadrante afin de s'adapter aux envies et objectifs du groupe.

2024

8 au 11 mai 2024 : apprentissage des techniques de progression et de sécurité en grande voie, choix et préparation des grandes voies, Grenoble et/ou Orpierre.

8 et 9 juin 2024 : perfectionnement de l'autonomie en grande voie, apprentissage des techniques de réchappe et de l'aide au second, Grenoble et alentours.

Juillet-août 2024 : liste de grandes voies proposées à faire en autonomie.

2 jours - début septembre 2024 : apprentissage de la pose de protections traditionnelles (friends, coinceurs) et construction de relais aventure, Grenoble et alentours.

3 jours - octobre 2024: validation de l'autonomie en grande voie, approche et recherche d'itinéraires complexes, évolutions et gestion du second en traversée, utilisation de protections traditionnelles pour une sécurité optimale. Calanques.

2025

4 jours - avril 2025: apprentissage de grands itinéraires d'envergure avec gestion des approches et des retours techniques, apprentissage et perfectionnement de la pose de protections traditionnelles et construction de relais aventure. Caroux.

3 jours - juin 2025: perfectionnement et validation de l'autonomie des grandes voies d'envergure sportives et d'aventure.

Juillet-août 2025 : listes de grandes voies proposées à faire en autonomie.

2 jours - septembre 2025 : mise en situation d'accompagnement et d'initiation de grimpeurs débutants en grande voie.